Gaza : Ferme condamnation par le Maroc du bombardement de l’hôpital Al Maamadani par l’aviation israélienne

Le Maroc condamne fermement le bombardement de l’hôpital palestinien Al Maamadani de Gaza, par les avions militaires de l’armée d’Israël, ayant fait plusieurs centaines de morts et de blessés, indique ce mardi soir dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le Maroc, dont le roi Mohammed VI préside le Comité Al-Qods, réitère son appel à ce que les civils soient protégés par toutes les parties et qu’ils ne soient pas pris pour cibles, et souligne l’urgence de fédérer les efforts de la communauté internationale pour mettre fin, au plus vite, aux hostilités dans la bande de Gaza, faire respecter le droit humanitaire international et œuvrer pour éviter que la région du Moyen-Orient ne sombre dans une nouvelle escalade et de nouvelles tensions, ajoute le communiqué.

Le bombardement israélien de l’hôpital Al Maamadani qui abritait plus d’un milliers de patients, aurait fait selon divers rapports, environ 800 morts et plusieurs centaines de blessés, un véritable carnage qui n’a pas fait bouger le petit doigt de la communauté internationale et particulièrement les capitales des pays occidentaux et leurs médias qui au contraire, appuient ouvertement l’agression des forces d’occupation sioniste contre les populations civiles de Gaza.

Des victimes sont également signalées parmi les civils palestiniens et des journalistes ayant trouvé refuge dans la cour de cet hôpital croyant s’être mis à l’abri des bombardements de l’armée d’occupation sioniste.

D’autres hôpitaux de la bande de Gaza, dont ceux notamment de Tel Al-Zaatar (Nord), d’Al-Quds et l’hôpital pour enfants d’Al-Durra (Est), ont été également ciblés ces derniers jours, par les intenses raids aériens de l’armée israélienne.

Sur les deux millions de Palestiniens vivant à Gaza, plus de 40 % sont des enfants âgés de 14 ans ou moins, indique l’ONG Médecins Sans Frontières, rappelant que «ces enfants ont vécu toute leur vie sous blocus israélien, ont survécu à trois offensives majeures d’Israël et ont subi des traumatismes répétitifs et continus».