Le Président kenyan, William Ruto a exprimé mercredi 11 juin, sa « profonde consternation» suite à la récente mort d’Albert Ojwang, un jeune homme qui était maintenu en garde à vue «aux mains de la police».
Tout en condamnant «fermement les actions et omissions, y compris toute négligence ou criminalité pure et simple, qui ont pu contribuer à sa mort prématurée», le chef de l’Etat a appelé à une enquête «rapide, transparente et crédible» pour faire la lumière sur «cet événement tragique (…), déchirant et inacceptable».
Il a invité le Service national de police à coopérer pleinement avec l’Autorité indépendante de surveillance de la police et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter le bon déroulement de cette enquête.
Le Président Ruto a profité de cette occasion, pour rappeler que «chaque membre du Service national de police doit garder à l’esprit que chaque fois qu’il place une personne en garde à vue, il assume une énorme responsabilité quant à la sécurité et au bien-être de cette personne, et doit faire tout son possible pour s’acquitter de ce devoir consciencieusement et sans faute».
Le Service national de police, a-t-il souligné «est le gardien de confiance de la nation en matière de sécurité de toutes les personnes et de tous les biens, et il doit toujours maintenir cette confiance afin de garantir et de maintenir sa légitimité et sa crédibilité aux yeux du peuple».
S’agissant des causes de ce décès, les forces de l’ordre ont évoqué une tentative de suicide, affirmant que le jeune homme s’était volontairement cogné le crâne contre le mur de sa cellule, mais les résultats de l’autopsie auraient révélé qu’Ojwang a été étranglé et battu à mort.
Le président William Ruto qui a présenté ses condoléances à la famille éplorée du défunt, pour la «perte cruelle de leur fils bien-aimé», a affirmé s’attendre «pleinement à ce que la vérité sur ce qui est arrivé à Ojwang soit établie en temps voulu et que justice soit rendue».