Lomé : Dix-sept pays africains renforcent la lutte contre le financement du terrorisme

Lomé, la capitale du Togo accueille du 20 au 24 novembre, un atelier de cinq jours dédié au renforcement de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Cette réunion qui réunit quinze pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que les Comores et Sao Tomé-et-Principe, porte sur la sensibilisation aux risques et aux typologies de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), la rencontre regroupe des cellules de renseignement financier, des autorités chargées des enquêtes et des poursuites pénales, diverses autorités judiciaires et d’autres agences spécialisées en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Selon le GIABA, l’évènement renforcera l’interaction avec les autorités opérationnelles sur les signaux d’alerte et les indicateurs de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme contenus dans les différentes typologies produites par l’institution.

Les participants exploreront plusieurs domaines et secteurs vulnérables, entre autres, le trafic de drogue, la corruption, l’usurpation de propriété intellectuelle, la contrefaçon de produits pharmaceutiques et le financement du terrorisme.

Selon une Déclaration conjointe de l’Africa Focus Group relevant de la Coalition mondiale contre Daech (acronyme arabe de l’Etat Islamique-EI), co-présidé par le Maroc, les groupes affiliés à ce réseau terroriste constituent «une menace persistante pour les populations d’Afrique de l’Ouest».

L’Africa Focus Group a décidé mercredi 15 novembre au Bénin, de concentrer ses efforts sur les quatre piliers de son plan d’action, à savoir : le renforcement et l’amélioration de la sécurité des frontières, la collecte biométrique, la lutte contre la propagande de Daech et les efforts de recrutement et le renforcement de la résilience des communautés, l’amélioration des capacités des membres de la Coalition pour réduire les sources de financement illicite de l’Etat islamique ou encore la lutte contre les influences malignes qui entravent les efforts de lutte contre le terrorisme.