Gaza: Le Maroc salue l’accord de trêve entre Israël et Hamas et plaide pour un Etat palestinien indépendant

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a exprimé ce jeudi, la satisfaction de la conclusion de l’accord prévoyant à partir du vendredi 24 novembre, une trêve entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

Le Royaume du Maroc salue également les efforts de médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis ayant abouti à cet accord qui prévoit outre la trêve de quatre jours, la libération d’une partie des otages retenus dans la bande de Gaza et des Palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.

« Nous avons accueilli avec satisfaction cet accord, en espérant que les parties parviennent à une trêve et un cessez-le-feu longs et durables», a déclaré Nasser Bourita lors d’un point de presse tenu conjointement à Rabat, avec le Représentant spécial pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Abdoulaye Bathily, actuellement en visite de travail au Maroc.

Le Chef de la diplomatie marocaine a rappelé les multiples appels du Roi Mohammed VI, aux parties en conflit, à la désescalade de la guerre en cours à Gaza, et à l’instauration d’une trêve pérenne afin de permettre la distribution des aides aux habitants de la bande de Gaza complètement assiégée depuis plus d’un mois.

S’agissant de la crise qui sévit dans la région du Moyen-Orient, le ministre marocain a souligné que comme le souhaite vivement le Maroc et comme l’a affirmé le Roi Mohammed VI dans un discours adressé récemment au Sommet arabo-islamique extraordinaire qui se tenait à Ryad, l’issue de cette crise exige de la communauté internationale «de dépasser le stade de la gestion des crises pour passer à l’étape de l’ouverture de nouvelles perspectives afin de parvenir à des solutions radicales aux questions essentielles et à leur tête la jouissance du peuple palestinien de ses droits».

Nasser Bourita a de même, insisté sur l’impératif d’ouvrir des perspectives pour la paix à travers un véritable processus politique devant aboutir à la solution à deux Etats, un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Al Qods comme capitale, et un Etat israélien, vivant côte à côte dans la paix.

Néanmoins, «il faut que l’escalade cesse avec la consolidation d’un cessez-le-feu», afin que le peuple palestinien puisse «jouir de ses droits», a-t-il relevé, réitérant la position indélébile du Royaume du Maroc et du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods sur la question palestinienne.