La nouvelle Secrétaire générale de l’EAC, Veronica Mueni Nduva, prône un changement de paradigme dans la gouvernance régionale

La nouvelle Secrétaire générale de la Communauté d’Afrique de l’Est «CAE» (en anglais East African Community – EAC), Veronica Mueni Nduva a promis de miser «sur la paix et la sécurité, le renforcement d’une intégration économique susceptible d’encourager l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois» durant son mandat à la tête de cette organisation régionale d’Afrique orientale.

Première femme à occuper le poste de Secrétaire général de l’EAC, Veronica Mueni Nduva assure aussi qu’elle va se consacrer abondamment «à la promotion d’un développement et d’une intégration plus approfondis des peuples d’Afrique de l’Est». Elle compte aussi accorder une attention particulière «à l’autonomisation des femmes et des jeunes qui constituent l’épine dorsale de la société» en Afrique orientale, selon ses mots.

Mueni Nduva a dévoilé les grandes lignes de priorités à la tête de l’EAC, le vendredi 7 juin, peu après avoir prêté serment devant la 23e réunion extraordinaire des «Chefs d’Etat de l’EAC» à Arusha, dans le nord de la Tanzanie. Elle remplacé à ce poste, le kenyan Peter Mathuki rappelé par le Gouvernement de son pays en mars 2024 pour rejoindre son nouveau poste d’ambassadeur du Kenya en Russie.

L’EAC se présente comme une organisation intergouvernementale dynamique regroupant huit Etats à savoir : la RDC, Somalie, Burundi, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Ouganda et Tanzanie.