L’Equateur ouvrira bientôt une ambassade au Maroc après avoir retiré sa reconnaissance à la pseudo-république (RASD)

Le ministère équatorien des Affaires étrangères a annoncé ce samedi 24 mai dans un communiqué que «l’Équateur ouvrira une ambassade au Maroc» dans le but de «renforcer les relations bilatérales, stimuler le commerce et les investissements, et promouvoir la coopération en matière de sécurité, de technologie et d’information». Pour rappel, l’Équateur avait suspendu en octobre 2024, sa reconnaissance de la pseudo-république sahraouie (RASD).

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a représenté le Roi Mohammed VI à la cérémonie officielle d’investiture du président Daniel Noboa pour un second mandat, a eu à la même occasion, des entretiens à Quito, avec son homologue équatorienne, Mme Gabriela Sommerfeld, au cours desquels a été évoquée l’ouverture prochaine de la mission diplomatique équatorienne au Maroc.

Dans une déclaration à la presse à son départ de l’aéroport de Quito, Nasser Bourita a salué «ce moment historique des relations entre le Royaume et l’Équateur», assurant que «nous souhaitons accompagner son excellence le président dans ses efforts pour assurer le développement et la stabilité de son pays». Il a relevé à la même occasion, que «c’est la première visite d’un ministre marocain des Affaires étrangères à Quito»

Suite à la décision de l’Équateur de retirer sa reconnaissance à l’entité chimérique basée dans les camps de Tindouf, rappelle-t-on, le pouvoir algérien avait suspendu en guise de représailles, ses importations de bananes en provenance de ce pays andin, ce qui avait provoqué une flambée des prix de ce fruit sur le marché algérien.

Dans le sillage de la nouvelle embellie des relations entre le Royaume et ce pays latino-américain, Nasser Bourita a précisé au JT du soir d’Al Aoula, que le Maroc table sur l’agriculture pour booster ses échanges avec l’Equateur, soulignant que «nous avons développé une coopération dans le domaine alimentaire, en garantissant l’approvisionnement en engrais. Nous avons également augmenté nos importations de bananes de l’Équateur et nous sommes en train de renforcer le partenariat entre nos ports» maritimes.