Le ministère zambien des Affaires étrangères a annoncé hier lundi dans un communiqué, que Lusaka abritera la 13e réunion ministérielle du Comité des Dix (C-10) chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, prévue du 3 au 5 juin prochain au Centre international de conférences Mulungushi.
La Zambie est « fière d’accueillir cette importante réunion » et est prête à offrir son « hospitalité renommée » aux dignitaires de haut niveau concernés par l’événement, a affirmé le chef de la diplomatie Mulambo Haimbe dans le communiqué.
La rencontre réunira les ministres des Affaires étrangères des dix États membres du C-10 à savoir : la Sierra Leone, la Zambie, le Kenya, l’Ouganda, la République du Congo, le Sénégal, la Namibie, la Guinée équatoriale, la Libye et l’Algérie.
Alors que le président zambien, Hakainde Hichilema ouvrira officiellement la réunion ministérielle le 4 juin, les participants s’emploieront, tout au long de la conférence, d’examiner les progrès de la position africaine commune concernant la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, sur la base des délibérations précédentes du C-10 et des décisions de l’Assemblée de l’Union africaine.
Le communiqué rappelle que, conformément au mandat du Comité des dix, les ministres des Affaires étrangères des dix pays membres, se réunissent chaque année pour faire avancer le plaidoyer collectif de l’Afrique en faveur d’un Conseil de sécurité plus équitable et plus représentatif.
La réunion ministérielle sera précédée la tenu le 3 juin, d’une rencontre des représentants permanents des États membres du C-10 auprès de l’Union africaine et des Nations Unies.
Créé par l’Union africaine en 2005, le Comité des Dix mène des plaidoyers en faveur de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. La Zambie dit rester déterminée à travailler avec les autres États membres de l’UA pour faire avancer les négociations intergouvernementales en vue de la mise en place d’un Conseil de sécurité plus juste et plus démocratique, au sein duquel l’Afrique bénéficiera d’une représentation permanente égale et significative.