Depuis l’instauration de la Transition en cours en Guinée-Conakry, au lendemain du renversement de l’ex-Président Alpha Condé le 5 septembre 2021, les Guinéens étaient en attente d’une date pour la prochaine présidentielle.
C’est chose faite, via un décret présidentiel lu sur la Télévision nationale (RTG- Radio Télévision de Guinée) et qui fixe la date de la présidentielle pour le 28 décembre prochain.
L’annonce de cette date intervient quelques jours après une promesse du Premier ministre, Bah Oury qui avait annoncé que de nouveaux scrutins vont être organisés en 2025 après la tenue d’un référendum constitutionnel le 21 septembre dernier.
Les résultats définitifs de ce vote référendaire proclamés le 26 septembre par la Cour Suprême guinéenne confirment une large victoire du «Oui» avec «89,38% des voix contre 10,62% pour le Non», ce qui correspond aux tendances des «résultats provisoires» annoncés dans la soirée du 23 septembre dernier par l’instance électorale du pays.
Dans leur arrêt sur le vote référendaire, les juges de la Cour Suprême ont «examiné et rejeté un recours d’une coalition de partis de l’opposition» déposé le 26 septembre et qui «réclamait l’annulation du référendum».
Dans la foulée de ces résultats définitifs, le Président Mamadi Doumbouya a promulgué par décret la nouvelle Constitution qui lui permet de se porter candidat lors de la prochaine présidentielle pour briguer un nouveau mandat, contrairement à ce qui avait été énoncé dans la Charte de la Transition.
Dans l’optique des prochaines élections en Guinée, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a demandé le jeudi 25 septembre, aux autorités de Conakry de lever «les interdictions, tout simplement inacceptables», visant les partis de l’opposition et des médias.