L’Egyptien Khaled El-Enany, 12e Directeur général de l’UNESCO et le premier qui soit originaire d’un pays arabe, a prêté serment cette semaine et devrait prendre ses fonctions le 15 novembre pour un mandat de quatre ans, succédant à Audrey Azoulay qui était en poste depuis 2017.
Pour rappel, El-Enany a été élu à ce poste par 172 voix pour, sur un total de 174 votants, le 6 novembre dernier à Samarcande en Ouzbékistan, lors de 43e Conférence générale de l’UNESCO.
Lors de la cérémonie d’investiture, le nouveau Directeur général s’est engagé à respecter le mandat de l’Organisation et à bâtir une institution «au service des peuples», indique un communiqué publié jeudi 13 novembre par l’UNESCO.
Il a présenté une vision pour l’UNESCO, en commençant par l’éducation, dans laquelle il s’est engagé à défendre le droit à l’éducation pour tous et à poursuivre la protection de l’éducation en période de crise, poursuit le texte.
Concernant la science, El-Enany a promis que l’UNESCO continuerait à servir de boussole éthique pour les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle et les neuro-technologies, réaffirmant l’engagement de l’UNESCO à protéger et à sauvegarder la culture, ainsi qu’à promouvoir un tourisme durable.
Saluant les efforts consentis par l’UNESCO pour promouvoir la liberté d’expression, le nouveau DG s’est engagé à renforcer les actions visant à protéger les journalistes et à défendre la diversité linguistique.
« Je ne commettrai pas l’erreur de croire que le nombre de voix exprimées en faveur de ma candidature m’est personnellement dû. Il traduit l’espérance placée dans une mission immense, pour laquelle je me sens aujourd’hui animé d’une détermination inébranlable : faire de l’UNESCO un lieu de construction d’une paix durable dans un monde en proie aux inégalités et aux divisions », a conclu ce professeur d’égyptologie.
