Nouvelle découverte de pétrole en Guinée équatoriale

Le ministère équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures a annoncé, mardi, la découverte, par l’américain Exxon Mobil, d’un important gisement d’or noir sur le bloc offshore EG-06, à travers le puits Avestruz-1 situé à environ 160 km de Malabo et dont le forage a été entamé en octobre dernier.

Se félicitant de cette découverte, le ministre en charge des Mines, Gabriel Mbaga Obiang, a déclaré que «le partenariat de la Guinée équatoriale avec ExxonMobil continue de générer de nouvelles découvertes pétrolières, témoignant de l’énorme potentiel de ce pays et de notre environnement propice à l’exploration pétrolière et gazière». La compagnie américaine entrevoit de passer aux tests pour savoir si le pétrole découvert est commercial ou non.

La Guinée équatoriale est devenue, en mai dernier, le 6e pays africain de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). L’économie du pays a été fortement frappée par la chute des cours du pétrole (le PIB national repose à plus de 60% sur le pétrole et le gaz).

A l’heure où le monde se lève contre les énergies fossiles et prône la conversion au vert, les pays producteurs de pétrole sont plus que sommés à diversifier leurs économies.

Ce mardi, au «One Planet Summit» qui se tient en France, la Banque mondiale (BM) a annoncé qu’à partir de 2019, elle ne financera plus l’exploration et l’exploitation de projets d’hydrocarbures en vue de se conformer à l’accord de Paris paraphé lors de la COP21.

Une décision qui pourrait bien impacter plusieurs pays africains dont les économies continuent encore à s’adosser sur les richesses en or noir.

Toutefois, la BM a fait aussi savoir que certaines «circonstances exceptionnelles» peuvent permettre aux «pays les plus pauvres où il y a un déficit clair en terme d’accès à l’énergie» de bénéficier de prêts de la BM pour l’exploration et  l’exploitation des hydrocarbures», à condition que les financements ne soient pas contraires à l’esprit de l’accord de Paris.