Dakar, la capitale du Sénégal, sera cinq jours durant, la capitale de la francophonie

C’est en effet aujourd’hui mercredi 26 novembre que s’ouvrent à Dakar, les travaux du conseil ministériel de la francophonie, avec au menu, le souci des participants d’identifier des ressources innovantes pour financer les programmes de développement de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Les débats s’articuleront également autour des questions politiques d’actualité et d’une série de documents avant leur adoption finale par le sommet des chefs d’Etat qui se tiendra samedi et dimanche, sous le thème : «Femmes et jeunes en francophonie : acteurs de paix, vecteur de développement».
Les discussions du Conseil ministériel devront aboutir à la finalisation des recommandations portant sur les défis à relever en matière d’emploi, de politiques publiques mais aussi des valeurs francophones comme l’égalité entre les hommes et les femmes.
Les membres du conseil se pencheront également sur le nouveau cadre stratégique qui fixera les grandes orientations de l’OIF pour les dix prochaines années.
Selon les statistiques des centres spécialisés, le nombre des francophones est en hausse dans le monde, notamment dans le continent africain qui est en pleine croissance. L’Afrique d’aujourd’hui ouvre de nouvelles perspectives économiques et diplomatiques à la langue française après plusieurs décennies de recul par rapport à l’Anglais.
En effet, d’après les projections d’un récent rapport réalisé sous la direction de l’économiste Jacques Attali, le nombre de francophones devrait atteindre 770 millions de personnes à l’horizon 2050.
Pour le ministre sénégalais des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, le but de cette rencontre consiste aussi à créer les conditions d’une coopération économique dynamique afin que chacun puisse tirer profit du potentiel que représentent les 77 Etats et gouvernements faisant partie de l’OIF.
Neuf résolutions spécifiques doivent être examinées en marge de cette réunion, telles que le rejet du terrorisme, la situation des pays en post-conflit ou encore la nécessaire solidarité de la communauté francophone dans la lutte contre le virus Ebola.