Le gouvernement algérien envisage une nouvelle pour les produits importés

Dans le cadre des réformes qu’il entreprend pour relancer l’économie du pays, le gouvernement algérien compte imposer une nouvelle taxe sur certains produits à l’importation, dans le but de protéger la production locale, a annoncé le ministre délégué algérien chargé du commerce extérieur, Aïssa Bekkaï.

«Le gouvernement imposerait une taxe sur les produits importés pour encourager les producteurs nationaux», a-il-déclaré, ce mardi, en marge de l’ouverture de la quatrième édition de l’Exposition internationale du textile et du cuir, au Palais des Expositions à Alger.

En retour, le ministre délégué Bekkaï, a demandé aux producteurs d’améliorer la qualité de leurs produits et de ne pas augmenter les prix de ces produits en cas de pénurie de fournitures.

Concernant la filière cuir, Aïssa Bekkaï a fait savoir qu’un plan a été élaboré pour développer la culture de la collecte du cuir, afin de devenir une tradition annuelle, dans laquelle le citoyen sera un partenaire dans le développement de son économie, pour soutenir ce secteur.

Il a indiqué, par ailleurs, que le gouvernement avait pris les mesures appropriées pour mettre fin à la distribution aveugle de la propriété industrielle, afin qu’elle ne puisse être accordée qu’aux investisseurs ayant les capacités financières pour démarrer leurs activités.

Le ministre délégué chargé du commerce extérieur a souligné que les anciennes pratiques d’octroi de biens immobiliers vont bientôt expirer et que le bien ne sera destiné qu’à ceux qui ont des capacités financières et non à ceux qui attendent des prêts bancaires et détiennent le bien sans son exploitation.