Tourisme : Appel à un élargissement du système de visa régional unique en Afrique de l’Est

La Plateforme de tourisme d’Afrique de l’Est (EATP) a invité ce mercredi, trois autres pays à intégrer son système de visa régional unique, notamment la Tanzanie, le Burundi et le Soudan du Sud.

L’accord pour la mise en place de ce système de visa touristique avait été signé le 2 août 2013 et devait entrer en vigueur en 2014, l’objectif de  cette initiative, étant de booster l’industrie du tourisme dans la sous-région.

Mais, jusque-là, seuls le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda ont ratifié l’accord et appliquent déjà le régime de visa touristique régional unique.

Pour la plateforme EATP qui chapeaute le secteur touristique dans la sous-région, la situation devrait évoluer. «Nous souhaitons commercialiser conjointement les attractions touristiques d’Afrique de l’Est afin d’augmenter les revenus globaux liés au tourisme étranger», a déclaré le directeur général de l’EATP, Frank Mugisha.

Il s’exprimait lors d’une cérémonie de la signature d’un protocole d’entente entre son organisation et le Conseil des affaires d’Afrique de l’Est, visant, entre autres, le renforcement des capacités des prestataires de services touristiques pour mieux promouvoir la sous-région relevant de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).

Mugisha reste d’avis que l’élargissement du visa touristique unique boostera les ventes de forfaits touristiques aux voyageurs internationaux, en mettant en avant la possibilité de visiter, en un voyage unique dans la sous-région, plusieurs sites touristiques de différents pays.

L’objectif du visa touristique commun « est de vendre les gorilles du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi ainsi que la faune sauvage du Kenya et de la Tanzanie comme un tout », avait défendu le président kenyan, Uhuru Kenyatta, il y a quelques années, devant des professionnels de l’industrie du tourisme de plus de 30 pays.

Le patron de l’EATP estime que les pertes enregistrées par le secteur touristique, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a restreint les déplacements, militent pour un travail en commun afin de créer des synergies susceptibles de relever le secteur.