Washington sollicite le soutien de l’Afrique pour la dénucléarisation de la Corée du Nord

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a lancé jeudi à Addis-Abeba, lors de sa rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, un appel à l’Afrique à soutenir les efforts américains visant à convaincre la Corée du Nord de renoncer à l’arme nucléaire a été lancé par.

Le secrétaire d’Etat américain aurait aussi annoncé la volonté des Etats-Unis d’entamer des pourparlers avec la Corée du Nord précisant que «les pays africains peuvent jouer un rôle» en la matière.

Dans ce dossier, la Corée du Nord a déjà laissé entrevoir sa disposition à un éventuel dialogue avec Washington, d’après une déclaration, mardi 6 avril, de Séoul, suite à un entretien à Pyongyang entre le président nord-coréen et une délégation sud-coréenne.

D’après la Corée du Sud, sa consœur s’est dite prête à discuter avec les autorités américaines, ainsi qu’à négocier sa dénucléarisation, en échange de garanties sur sa sécurité.

La Chine, soulagée par le récent réchauffement des relations entre les deux Corées, à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver organisés en février en territoire sud-coréen, encourage, de son côté, les Etats-Unis et la Corée du Nord à dialoguer «au plus vite».

« Nous appelons toutes les parties, notamment les Etats-Unis et la Corée du Nord, à entrer en contact et à dialoguer au plus vite », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, lors d’une conférence de presse, ce jeudi.

Tillerson, venu écouter en Afrique «les priorités des pays du continent et de voir où il y a des convergences» avec les intérêts de son pays, a discuté de plusieurs dossiers avec Faki, dont le terrorisme, la sécurité, le développement et la corruption.

Les deux dirigeants ont appelé à tourner la page sur les propos attribués au président américain Donald Trump, qualifiant les pays africains de «pays de merde».