Somalie : une attaque à l’explosif tue huit soldats kenyans

Huit soldats kenyans, déployés au sein de la Mission de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (AMISOM),ont perdu la vie dans l’explosion d’un engin piégé, dimanche près de la ville frontalièrede Dhobley, située entre le Kenya et la Somalie.

L’engin explosif improvisé (EEI),dissimulé sur le bord de la route, a atteint leur véhicule militaire, blessant également deux autres soldats, selon les informations communiquées par des sources militaires.

L’attaque a été revendiqué par les Shebabs, une secte terroriste alliée à Al-Qaïda, qui ont avancé le chiffre de 15 soldats kenyans tués.

« J’ai été horrifié et attristé d’apprendre que nous perdu neuf jeunes patriotes dans une lâche attaque terroriste en Somalie », a fait part le président kenyan Uhuru Kenyatta, dans un communiqué publié lundi.

Le chef de l’Etat a précisé aussi que « la mission pour laquelle ils ont tout donné se poursuivra jusqu’à ce que les malfaisants terroristes shebab aient été vaincus et que le peuple somalien soit de nouveau en sécurité ».

Quatre jours avant l’attaque, Uhuru Kenyatta déclarait, devant le Parlement de son pays, qu’il est dans l’intérêt du Kenya de voir la stabilité revenir en Somalie et au Soudan du Sud, deux des pays limitrophes du Kenya les plus affectés par l’insécurité. Sanspaix, selon lui, les aspirations à un Kenya plus prospère resteraient un vœu pieux. Il s’était ainsi engagé à continuer à soutenir des initiatives de paix régionales visant à ramener la stabilité dans les pays voisins.

L’armée kényane participe à l’AMISOM depuis 2011, La force qui compte plus de 20.000 soldats, venant de quelques pays africains,lutte contre les Shebabs qui tentent de renverser le fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale.