L’Espagne et l’Allemagne soutiennent le Maroc dans la lutte contre la migration clandestine

L’Espagne et l’Allemagne ont pris la décision de rejoindre le Maroc pour juguler les flux migratoires. La chancelière allemande, Angela Merkel,  et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ont souligne ce week-end, la nécessité d’intensifier la coopération de l’Union européenne (UE) avec le Maroc en matière de lutte contre les flux migratoires clandestins.

« Le Maroc est en train de souffrir de la pression des flux migratoires de l’Afrique subsaharienne et, par conséquence, nous avons besoin de renforcer notre coopération non seulement avec les pays d’origine mais aussi de transit comme le Royaume », a souligné Pedro Sanchez.

Comme un rappel, le chef de l’exécutif espagnol est revenu sur les conclusions du Conseil européen tenu en juin dernier qui reflétaient l’engagement de l’UE à conférer au Royaume du Maroc, le rôle clé qui lui incombe dans la gestion des flux migratoires.

Relevant que le Maroc est l’un des principaux partenaires de l’Union européenne, Pedro Sanchez a fait savoir que des négociations sont en cours avec la Commission européenne pour la mise à disposition de ressources financières nécessaires afin d’aider le Maroc en matière de gestion des flux migratoires.

Angela Merkel a soutenu que l’UE doit intensifier sa coopération avec le Maroc en matière migratoire et consolider les fonds de coopération destinés au Royaume et à la Tunisie, «des pays frontaliers qui ont besoin d’aide» en la matière.

« Le Maroc, pays qui joue un rôle très important dans la question de la migration, est aussi un partenaire avec lequel nous avons des relations économiques et des contacts étroits », a déclaré la chancelière allemande.

«La migration représente un défi que nous devons affronter de manière conjointe. Aucun pays ne peut prétendre être à l’abri de ce défi», a-t-elle assuré, soulignant que « c’est une question qui nous pose un problème en tant qu’Union européenne ».

Notons que l’Espagne et l’Allemagne disent défendre une politique migratoire européenne «transversale, horizontale et holistique», fondée surtout sur le renforcement de la coopération de l’UE avec les pays d’Afrique, notamment ceux du nord du continent, non seulement dans le domaine de la migration, mais surtout du développement.