Transition économique : L’Algérie s’inspire de l’Europe centrale

Une rencontre sur le thème «Transition de l’économie planifiée à l’économie de marché» se tient ce mercredi 12 juin à Alger, où seront passées en revue les expériences de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque.

Organisée par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE), cette conférence abordera une série de thématiques, en l’occurrence, l’économie politique des réformes, la privatisation, l’intégration dans l’économie mondiale et enfin la transformation vers l’économie de marché et le défi des inégalités sociales.

Dans cette conjoncture que traverse le pays, et où le consensus général place la restructuration de l’économie nationale comme étant une priorité, cette conférence intervient à un moment opportun pour partager les expériences en ce qui concerne la mise en œuvre des réformes structurelle, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

La plupart des spécialistes des anciennes économies socialistes admettent aujourd’hui que la transition vers l’économie de marché est une entreprise de longue haleine, lit-on dans la note conceptuelle de la conférence. Une démarche qui sera expliquée par des spécialistes de renom des trois pays de l’Europe centrale.

«Malgré les défis colossaux qu’impose le passage de l’économie planifiée à l’économie de marché, le processus de transition en Europe centrale a fini par aboutir à un développement économique remarquable», indique un communiqué du comité d’organisation.

«Dans un contexte où la restructuration de l’économie algérienne devient nécessaire, cette conférence vise à partager les enseignements de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque en matière de réformes structurelles», précisent les organisateurs.

Ces derniers font savoir que les panélistes vont débattre du processus de privatisation et du développement du secteur privé, du poids des conditions initiales dans la transition, des challenges et des opportunités de l’insertion dans l’économie mondiale, et du coût social de la restructuration économique.