«Fausse alerte» autour d’un cas suspect d’Ebola au Kenya

Le ministère Kenyan de la santé a annoncé lundi, qu’un cas suspect de virus Ebola signalé dans l’ouest du pays, proche de l’Ouganda, s’est finalement révélé être une fausse alerte, rassurant ses citoyens et ses touristes sur sa capacité de réponse face à une éventuelle épidémie.
Le cas suspect, une femme de 36 ans qui présentait des symptômes incluant mal de tête, fièvre et vomissements, a été examiné et «ne répond pas aux critères d’un cas d’Ebola», a déclaré la ministre kenyane de la Santé, Sicily Kariuki lors d’une conférence de presse à l’aéroport international, Jomo Kenyatta de Nairobi.
A la suite de cette fausse alerte, la ministre kenyane a pris des mesures préventives. Il s’agit de l’installation de caméras thermiques ou l’usage de thermomètres sans contact à tous les principaux points d’entrée dans le pays, notamment dans les aéroports, ainsi que le déploiement de 259 employés du ministère de la santé à ces points d’entrée.
Des équipements de protection ont également été prépositionnés et des installations d’isolement aménagées pour accueillir d’éventuels patients suspects, notamment à l’aéroport international de Nairobi.
La ministre a aussi appelé ceux qui présentent des symptômes similaires à ceux d’Ebola et ayant voyagé vers des pays affectés à se rendre à l’hôpital le plus proche.
Ces mesures interviennent à la suite de l’identification d’un cas suspect d’Ebola dans le comté de Kericho (ouest), proche de la frontière avec l’Ouganda, pays où trois cas d’Ebola ont été détectés la semaine passée près de la frontière congolaise.