L’Etat marocain prend en charge les frais de rapatriement des détenus africains graciés par le roi

Les 201 détenus africains qui ont été graciés hier mercredi, par le Roi du Maroc Mohammed VI, pour des raisons humanitaires, s’apprêtent à embarquer pour retourner dans leurs pays d’origine aux frais de l’Etat marocain.

L’opération de rapatriement des détenus africains qui purgeaient des peines carcérales dans les prisons du Royaume, devraient débuter ce jeudi.

«Cette honorable grâce s’inscrit dans le cadre de l’approche humaine de Sa Majesté en s’inspirant de la démarche de clémence et de miséricorde de son grand-père le Prophète Mohammed – Que les salutations et les bénédictions d’Allah soient sur lui- pour des raisons humanitaires au profit des détenus âgés ou souffrant des maladies», indiquait mercredi dans un communiqué, le ministère marocain de la Justice.

Les détenus ayant bénéficié de la grâce royale ont été rassemblés, selon le site d’information marocain «le360.ma» ont été tous rassemblés dans le centre pénitentiaire Oukacha de Casablanca avant d’être embarqués à bord de vols en partance de l’aéroport international Mohammed V de la métropole à destination de leurs pays respectifs.

Dans un geste humanitaire d’une haute symbolique, le Roi Mohammed VI a en effet accordé grâce exceptionnelle aux 201 détenus africains qui sont des personnes âgées, souffrant de maladies ou qui ont fait preuve de bonne conduite durant la période de leur incarcération.

Le Roi du Maroc qui porte également le titre d’Amir Al-Mouminine (Commandant des croyants) est rendu célèbre dans le continent pour ses nombreux gestes humanitaires envers les ressortissants et les groupements religieux des pays africains amis du Royaume du Maroc.

C’est le cas des milliers de migrants subsahariens qui ont pu bénéficier depuis 2014, à l’initiative du souverain marocain, d’une série de campagnes de régularisation de leur situation dans le Royaume.

D’ailleurs, le Maroc est le seul des cinq pays maghrébin à avoir adopté  une stratégie nationale de l’immigration et de l’asile aux profits des milliers de migrants africains qui ont échoué à rejoindre l’Eldorado européen.