Ghana : Réduire le coût des transports en optant pour le ferroviaire

Dans la perspective de réduire le coût des transports, le Ghana veut renforcer ses lignes de chemins de fer. Le gouvernement ghanéen veut augmenter la part des chemins de fer dans le transport des marchandises à travers les quatre coins du pays. C’est l’annonce faite par Richard Dombo, le Directeur général de la Ghana Railway Development Authority (GRDA).

Ainsi, les autorités ghanéennes veulent faire transiter au moins 10% du fret interne, par voies ferrées d’ici 2022. «A cette échéance, l’infrastructure ferroviaire en cours de modernisation pourra s’attendre à transporter quelque 190 millions de tonnes de marchandises par an», a expliqué Richard Dombo. Ila fait noter que le Ghana cible un objectif de 2,4 milliards de tonnes fret transporté par chemin de fer d’ici 2030.

«L’acheminement des marchandises par chemin de fer pourrait ainsi faire baisser les coûts de transport de 50% pour les envois en vrac, avec un impact majeur sur les coûts de distribution pour les entreprises et, en fin de compte, sur les prix des marchandises dans tout le pays», indique le projet de plan directeur ferroviaire du pays. Actuellement, environ 30% du transport interne de marchandises au Ghana sont acheminés par route à un coût de transport comparativement élevé, le long des corridors de transport est, ouest et central, poursuit le document.

Le Ghana dispose d’un réseau ferroviaire d’environ 950 km. Il comprend trois lignes principales. La première ligne, celle de la région occidentale, relie le port de Takoradi à Kumasi, y compris la ligne de desserte Dunkwa-Awaso.

La ligne de la région orientale connecte Accra, la capitale, à Kumasi, en prenant en compte la ligne de desserte Accra-Tema. Enfin la troisième ligne dénommée la centrale, part de la vallée de Huni jusqu’à l’embranchement de Kotoku, y compris la ligne de desserte de l’embranchement d’Achiasi à Kade.

Le projet de Plan directeur ferroviaire prévoit la construction de plus de 4.000 kilomètres de chemin de fer à travers le pays. Ce qui nécessitera un investissement de l’ordre de 21 milliards de dollars.