La cheffe de la MONUSCO plaide pour une fin des violences en RDC

Les violents affrontements entre des groupes armés et l’armée congolaise, ainsi que les attaques contre les civils dans la région des Hauts Plateaux du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), ne laissent pas indifférente l’ONU qui appelle à des actions fortes de la part des autorités de Kinshasa.

La Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC (MONUSCO), Leila Zerrougui qui s’exprimait sur les ondes de la Radio Okapi, a invité Kinshasa à renforcer les mécanismes qui puissent empêcher le mal de se répandre.

«L’exemplarité de la peine est importante. Arrêter des gens qui ont commis des crimes graves contre l’économie de l’Etat, contre les institutions, contre la stabilité, c’est une excellente chose. Mais, ce n’est pas suffisant. Il faut aussi travailler sur le comment renforcer les mécanismes qui vous permettent d’empêcher le mal de se répandre », a-t-elle exhorté.

La cheffe de la MONUSCO qui a évoqué d’autres sujets d’actualité dans le pays (situation de la pandémie de Coronavirus, lutte contre la corruption…) a réitéré la détermination de sa Mission à travailler avec les autorités du pays et les FARDC pour la protection des civils et la sécurisation des zones affectées par la violence.

Au moins 128 personnes, dont 21 femmes et sept enfants, ont été tuées dans le Sud Kivu, entre février 2019 et juin 2020, selon le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC.