L’ancien président tunisien Moncef Marzouki salue l’appel du Roi Mohammed VI à la normalisation des relations maroco-algériennes

Le discours du Souverain marocain, SM Mohammed VI, prononcé samedi 31 juillet à l’occasion du 22e anniversaire de son accession au trône, n’a pas laissé indifférent un ancien président de la Tunisie, Moncef Marzouki, qui a notamment apprécié la main tendue du Roi à Alger en vue des relations apaisées entre le Maroc et l’Algérie.

« L’appel du Roi Mohammed VI du Maroc à ouvrir une nouvelle page de l’histoire des relations algéro-marocaines est très positif », a écrit Marzouki sur sa page Facebook, soutenant qu’il est venu «  le temps pour surmonter la dernière crise ».

L’ancien dirigeant tunisien voit les bénéfices de la démarche royale pour la région maghrébine dans son ensemble. « Rien n’est plus urgent dans notre région aujourd’hui que le retour de la sérénité entre les frères pour faire face à des dangers communs, dont le dernier est le mouvement de tyrans qui visait à détruire une région où ils ne devaient pas s’approcher de ses frontières. Notre unité est notre force et l’avenir des générations maghrébines », a-t-il poursuivi.

Dans son discours, le Roi  Mohammed VI a réservé une grande partie au dossier relatif à l’Algérie et n’a presque pas abordé l’actualité brulante qui touche son pays (relations avec Madrid ou Berlin  ou encore l’affaire Pegasus). Ce qui laisse présager sa volonté et sa détermination à mettre un terme aux conflits avec le pays voisin.

« L’état actuel de ces relations, ne Nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de Nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays», a souligné le Souverain marocain qui a renouvelé son « invitation sincère à Nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Il a invité aussi personnellement « Son excellence le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par Nos deux peuples durant des années de lutte commune».