La BAD s’engage à renforcer les capacités des institutions de l’Union Africaine

La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Monique Nsanzabaganwa et la vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, Yacine Fal, ont signé, lundi à Addis-Abeba, un protocole d’accord relatif au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’UA, a annoncé mardi la BAD dans un communiqué publié sur son site Internet.

Le document explique que ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur l’échiquier international, précise le texte.

Un don de 11,48 millions de dollars, représentant le coût du projet, avait déjà été approuvé en février dernier par le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de financement concessionnel de la BAD.

Le communiqué souligne que «la signature du protocole d’accord marque le début de la phase de mise en œuvre du projet» qui permettra «de mettre à niveau et d’automatiser plusieurs systèmes de l’Union africaine, notamment ceux de la gestion de l’information, de la passation des marchés et de la gestion financière, des ressources humaines et de la gestion des résultats».

Le projet permettra également «de combler les lacunes du système continental d’alerte précoce de l’Union africaine, un instrument essentiel dans la prévention et la gestion des conflits et de la fragilité», poursuit le texte.

Monique Nsanzabaganwa et Yacine Fal se sont félicitées de la signature du protocole d’accord qui est «l’aboutissement d’une série d’interactions et de consultations entre la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et plusieurs parties prenantes depuis l’année dernière», selon la vice-présidente de la Commission de l’UA.