Sénégal : Symposium sur les soins de santé chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques

Le Gouvernement sénégalais, Mercy Ships, le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique et plusieurs partenaires organisent du 5 au 6 mai à Dakar, un Symposium International sur les soins de santé chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique.

Des ministres et des experts de la santé et des dirigeants représentant les institutions mondiales de la santé vont prendre part à la rencontre qui permettra de présenter les résultats de l’analyse de la situation actuelle dans le domaine des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques dans la Région Afrique de l’OMS.

Les plénières seront suivies d’un sommet des ministres de la Santé qui débouchera sur une feuille de route continentale afin de renforcer l’accès des citoyens aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique d’ici 2030.

Ce symposium international est une opportunité unique de faciliter l’accès aux soins, des générations futures et d’atteindre la Couverture Sanitaire Universelle, renseigne le site de Mercy Ships.

Grâce à une évaluation de base auprès des 47 pays de la région Afrique de l’OMS, ce Symposium International va permettre d’identifier les défis et les domaines d’amélioration des soins chirurgicaux en Afrique, et d’élaborer un Plan d’Actions régional, sous forme d’une feuille de route visant l’intensification et l’investissement dans le renforcement des soins chirurgicaux, obstétricaux, anesthésiques et infirmiers en Afrique, ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation.

A l’issue de cette réunion, ce Plan d’Actions régional sera soumis aux Ministres de la Santé pour examen afin de muer en un engagement politique sous la dénomination de «Déclaration de Dakar» qui sera adoptée par les chefs d’État africains sous le leadership du Président Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine.

L’Afrique, qui abrite 17% de la population mondiale, ne compte que 2% des médecins du monde et moins d’un spécialiste en chirurgie pour 100.000 habitants.