Un consulat général de la République du Cap Vert s’installe à Dakhla

Comme annoncé hier mardi à Rabat par son Chef de la diplomatie, Rui Alberto De Figueiredo Soares, la République du Cap Vert a ouvert ce mercredi 31 août, un consulat général à Dakhla, une des grandes provinces du Sahara marocain.

Après avoir inauguré la veille l’ambassade de la République du Cap Vert à Rabat, le ministre capverdien des Affaires étrangères et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont fait le cap sur la ville de Dakhla, où ils ont présidé ce mercredi la cérémonie d’inauguration du Consulat général du Cap Vert, une démarché qui ne fait que réaffirmer le ferme soutien de ce pays africain à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

De nombreux élus locaux et consuls accrédités à Dakhla ont pris part à la  cérémonie inaugurale de la mission diplomatique présidée par les ministres des Affaires étrangères capverdien et marocain.
L’ouverture de la mission diplomatique du Cap Vert porte ainsi le nombre des consulats déjà établis dans les provinces sud du Royaume, à 27 missions dont 15 à Dakhla et 12 à Laâyoune.

Le Maroc aura ainsi atteint le seuil de 50% des pays membres de l’Union Africaine à ouvrir une mission à Dakhla ou à Laâyoune, ce qui fragilise sérieusement la position du régime algérien et rend sa voix peu audible au sein de l’organisation panafricaine tout en plaçant l’entité sahraouie fantoche sur un siège éjectable qui pourra être actionné à tout moment.

Le nombre croissant des pays frères et amis du Maroc qui ont décidé d’établir une représentation diplomatique dans l’une des provinces du Sahara marocain, non seulement il dérange à plus d’un titre le régime algérien qui soutient mordicus les thèses séparatistes farfelues et chimérique du Polisario, mais il ne fait surtout que conforter la position du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA).

Pour rappel, l’UA est la seule organisation continentale dans le monde où la pseudo-république sahraouie « RASD », pure fabrication du régime algérien dans les années 70, a pu élire domicile, puisque même l’Organisation des Nations Unies n’a jamais reconnue cette entité fantoche comme elle n’a jamais accordé au polisario, le statut de mouvement de libération et il en va de même pour l’Union européenne (UE).