La BAD approuve un prêt de 135 millions $ au profit de la Namibie

La Banque africaine de développement (BAD) va accorder un cofinancement de 134,9 millions de dollars américains, sous forme de prêt, à la Namibie, destiné à la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance et à la reprise économique (GERSP II) post Covid-19, indique un communiqué de l’organisme financier publié jeudi sur son site.

Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé ce prêt la veille. «Les fonds permettront de soutenir la résilience de la Namibie et sa reprise économique inclusive post Covid-19 en renforçant la gouvernance et en mettent en œuvre des réformes du secteur réel», déclare le document.

Le programme s’articule autour de trois composantes, notamment atteindre la viabilité budgétaire ; soutenir la transformation du secteur agricole et industriel par le biais du secteur privé ; et renforcer l’inclusion économique et sociale.

Les principaux bénéficiaires du programme sont les ministères, départements et agences publics dont les réformes sont soutenues par l’opération. Le secteur privé, note la BAD, va bénéficier de meilleures opportunités d’investissement dans l’agriculture et l’industrie ainsi que d’opportunités de partenariat public-privé.

Le GERSP II bénéficiera également d’un prêt complémentaire de 50 millions d’euros de la Banque de développement allemande, Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), sous forme d’appui budgétaire.

La BAD précise que le Programme d’appui à la gouvernance et à la reprise économique s’inscrit dans le droit fil de la politique de la Banque en matière d’opérations basées sur des programmes (2012), de sa Stratégie décennale (2013-2022), de sa Stratégie pour la gouvernance économique en Afrique, de celle sur l’industrialisation et de sa stratégie «Nourrir l’Afrique».

L’organisme financier estime que le projet va améliorer la politique de protection sociale de la Namibie ; lequel projet s’inscrit également dans le cadre du 5e plan de développement national et de la Vision 2030 du pays, qui visent à accroître les recettes intérieures et à stimuler le secteur privé pour créer des emplois.