Le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, organise son 2e Congrès ordinaire du 21 au 22 juin

Les leaders du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), formation politique au pouvoir en Côte d’Ivoire, continuent de mobiliser les militants et sympathisants pour une participation massive au deuxième Congrès Ordinaire du parti qui se tiendra les 21 et 22 juin sous le thème : «Le RHDP pour une Côte d’Ivoire en paix, prospère et solidaire».

Le premier jour, plus de 7 000 congressistes, désignés parmi les cadres du parti, se retrouveront au Parc des expositions d’Abidjan, où « ils plancheront sur le toilettage des textes, la vie du parti, la politique du parti », selon le Président du Comité d’Organisation du Congrès, Amédé Koffi Kouakou ; tandis qu’une grande célébration est prévue le lendemain au Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Le parti estime que les militants et sympathisants sont déjà assez mobilisés après une série de pré-congrès tournés vers les bases, organisés du 24 mai au 15 juin et ayant touché les 47 régions politiques et les 17 communes d’Abidjan.

« Ces différentes rencontres ont permis de booster les différentes bases », a déclaré Kouakou qui table sur une présence de plus de 100.000 personnes.

La série de pré-congrès a « permis de donner la parole et d’écouter nos bases (…) Cet exercice démocratique nous a permis de mesurer la vitalité et le dynamisme du RHDP aux quatre coins du territoire national (…) La mobilisation a été remarquable partout », a, pour sa part déclaré à la presse, mercredi 18 juin, le porte-parole principal du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Ces rassemblements ont été aussi l’occasion pour les leaders et militants de réaffirmer leur attachement au Chef de l’État, louer ses actions réalisées depuis 2011, et manifester leur souhait de voir Alassane Ouattara briguer un nouveau mandat.

Les militants s’attendent d’ailleurs à ce que le chef de l’Etat se prononce, lors du congrès, sur sa candidature, à quatre mois de la présidentielle du 25 octobre prochain.

L’opposition, elle, est clairement contre un quatrième mandat du président Ouattara. Ce jeudi 19 juin, deux grands partis, notamment le PDCI-RDA et le PPA-CI, se sont unis avec l’objectif d’obtenir l’inclusion des leaders politiques inéligibles pour la prochaine présidentielle.