L’OMVS rassure sur l’avancement de son projet de restauration de la navigabilité sur le fleuve Sénégal

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est revenu, samedi 11 mars à Dakar, sur son projet destiné à restaurer la navigabilité sur le fleuve Sénégal, présentant les derniers développements, et affirmant avoir inscrit la mise en œuvre du projet parmi les priorités de son agenda 2023.

La présentation de l’état d’avancement du projet a eu lieu au cours d’une cérémonie marquant le 51e anniversaire de l’OMVS. Célébré autour du thème «2023 – Cap sur la Navigation», l’évènement a réuni des acteurs institutionnels, des ingénieurs du secteur et des journalistes.

«Nous avons voulu que notre rendez-vous, cette année, soit inscrit sur le thème de la Navigation, pilier manquant de l’OMVS depuis sa création et dont la réalisation est cruciale pour l’intégration des peuples du bassin du Fleuve Sénégal», a déclaré le haut-commissaire de l’OMVS, Mohamed Abdel Vetah, devant les participants.

Le «projet de navigation rapide» sur le fleuve Sénégal est évalué à 521,89 milliards de francs CFA (environ 847 millions de dollars). «Il va rendre, selon le haut-commissaire, le fleuve Sénégal plus navigable de Saint-Louis (Sénégal) à Ambidédi (Mali) en anticipant les travaux de dragage, le balisage du fleuve et l’aménagement des points d’escale existants, notamment ceux de Podor».

Pour sa part, le Secrétaire général de l’OMVS, Amadou Lamine Ndiaye, a indiqué que «la navigation permettra l’intégration sous régionale des pays membres riverains ainsi que le développement commercial intra-zone et celui international des Etats membres. Elle permettra également un essor du tourisme culturel et de l’écotourisme dont les retombées seront bénéfiques aux populations locales».

L’exécution des travaux du projet a été confiée à la Société de gestion et d’exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal (SOGENAV).

L’OMVS est une organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, avec l’objectif de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal, bassin qui s’étend sur une surface de 289 000 km2.