L’axe Egypte-Inde appelé à reprendre de la vigueur durant les cinq années à venir

Le Premier ministre indien, Narendra Modi achève ce lundi 26 juin, une visite officielle de deux jours en Egypte où les deux Etats ont convenu la veille, de densifier leur coopération dans divers secteurs stratégiques.

Durant cette première visite officielle en Egypte, Narendra Modi et le Président Abdel-Fattah al-Sissi ont convenu «d’élever leurs relations bilatérales au niveau d’un partenariat stratégique», indique une déclaration conjointe signée par les deux parties.

La communication, les Technologies de l’information, les industries pharmaceutiques, l’enseignement supérieur, les énergies nouvelles et renouvelables, le tourisme et la Culture seront dorénavant les axes prioritaires de la future coopération bilatérale entre les deux Etats.

Confrontée à une inflation et une dévaluation de sa monnaie pour satisfaire des conditions d’un prêt du Fonds monétaire international (FMI), l’Egypte mise sur la densification des investissements indiens dans son économie pour diversifier ses revenus, surtout en matière de promotion des énergies renouvelables.

En 2022, les échanges commerciaux entre les deux Etats ont atteint 6,4 milliards d’euros, ce qui fait de l’Inde le septième partenaire commercial de l’Egypte, le pays arabe le plus peuplé avec ses 105 millions d’habitants.

Le Président Al-Sissi a été invité par Narendra Modi à prendre part aux réunions du G20 programmées en septembre 2023 à New Delhi, la capitale fédérale de l’Inde. Al-Sissi avait déjà honoré en janvier 2023 une invitation officielle en Inde, en prenant part aux festivités de la fête nationale de l’actuel Etat le plus peuplé au monde avec plus d’un milliard d’âmes.

Autrefois figures de proue du «Mouvement des Non-alignés» dans le monde, Le Caire et New Delhi envisagent à présent, d’approfondir leur rapprochement.

L’Inde soutient par ailleurs vivement l’adhésion de l’Egypte aux BRICS pour contrecarrer l’appui apporté par la Chine au Pakistan (son grand ennemi diplomatique) pour rejoindre le même bloc d’Etats émergents du Sud.