La plateforme sénégalaise «Chemin de la Libération» annonce des manifestations pacifiques pour ce week-end

La plateforme sénégalaise «Chemin de la Libération» a annoncé mercredi dans un communiqué, l’organisation des manifestations pacifiques du 26 au 27 août, dans 19 départements du pays.

Le mouvement revient à la charge après «l’interdiction arbitraire par Macky Sall de six manifestations qui étaient prévues le samedi 19 août». Les Forces vives rassemblées au sein de l’initiative «Chemin de la Libération» affirment avoir adressé des lettres pour information aux préfets des départements concernés.

«Face aux entraves imposées aux manifestations pacifiques par Macky Sall, la seule réponse appropriée est de maintenir une mobilisation ferme, de demeurer déterminés et de démontrer aux démocrates du monde entier que c’est Macky Sall lui-même, qui installe le chaos en portant atteinte aux droits fondamentaux et aux libertés publiques», souligne la plateforme dans son communiqué.

Les départements qui accueilleront les prochaines manifestations pacifiques sont Thiès, Pikine, Guédiawaye, Bignona, Diourbel, Sédhiou, Dakar, Koungheul, Linguère, Kolda, Saint-Louis, Louga, Tivaouane, Kébémer, Ziguinchor, Rufisque, Goudomp, Dagana, Foundiougne.

La plateforme «exprime sa reconnaissance pour les activités déjà entreprises par ses membres, notamment les veillées nocturnes, la conférence publique et les visites aux familles des détenus politiques».

«Ces actions ont contribué à sensibiliser la population nationale et internationale», soutient-elle, ajoutant que «contrairement à Macky Sall, qui semble ignorer la Constitution, notre plateforme s’attache au respect des lois et règlements régissant les manifestations».

La plateforme réclame enfin «l’arrêt de la persécution des militants de PASTEF et des membres des mouvements citoyens, ainsi que la fin des actes de torture» et invite ses militants «à bien préparer ces 19 manifestations pacifiques, afin d’en faire des événements couronnés de succès» dans la «lutte pour la libération des 1062 détenus politiques emprisonnés de manière arbitraire dont Ousmane Sonko, principal opposant au Président Macky Sall».