Soudan: Le général Burhan ferme la porte à toute négociation avec les FSR

L’espoir d’une sortie de crise par la voie de négociations au Soudan s’amenuise après les déclarations ce lundi 28 août du chef de la junte militaire au pouvoir à Khartoum, le général Abdel Fattah al-Burhan.

«Nous ne faisons pas d’accords avec des traîtres, nous ne faisons pas d’accords avec quiconque a trahi le peuple soudanais», a martelé le général Burhan devant des soldats de l’Armée nationale, à la base Flamingo à Port-Soudan.

Le chef de la junte militaire soudanaise tient donc à aller jusqu’au bout de la guerre qui oppose l’Armée régulière aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), nonobstant le lourd tribut que paie la population civile dans ce violent conflit.

«Nous consacrons tout notre temps à cette guerre… pour mettre fin à cette rébellion», a lâché avec assurance Burhan, promettant une «victoire rapide et décisive».

A l’opposé, le chef des Forces de soutien rapide avait exprimé dimanche 27 août son ouverture à des pourparlers et à un cessez-le-feu à long terme, formulant néanmoins certaines conditions à prendre en considération pour parvenir à un terrain d’entente.