Le gouvernement du Bénin dresse le bilan de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé depuis sa création il y a deux ans

Deux ans après le lancement de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ-Bénin) au Sud du pays, le gouvernement béninois a dressé ce lundi 27 novembre, un bilan élogieux de l’utilisation de cette infrastructure et compte en faire la pierre angulaire de l’accélération de l’industrialisation du Bénin durant le reste des deux quinquennats du président, Patrice Talon, entamés en 2016.

Le nombre de jobs générés par l’ouverture de la GDIZ-Bénin qui s’élève actuellement à 10.000 emplois, va grimper «avant fin 2023 à 15.000, avec pour objectif la création, d’ici à 2030, de 300.000 emplois directs», assure l’exécutif béninois.

Au total, 36 investisseurs et 12 unités sont actuellement opérationnels sur ce site industriel-clé pour l’économie béninoise. Il s’agit essentiellement de 2 unités de production textile, 5 unités de transformation de la noix de cajou et de 2 unités de transformation du soja-bio & conventionnel pour une capacité de transformation de 260.000 tonnes.

Selon le Directeur Général de la SIPI-Bénin SA, Létondji Beheton et le Directeur Général de l’APIEx, Laurent Gangbes, les principaux responsables de la GDIZ-Bénin, «d’ici fin 2024, la capacité de transformation du soja à la GDIZ sera de 600.000 tonnes. A ces usines, s’ajoutent une unité de fabrication d’emballages et 2 centrales à béton».

La mise en œuvre de la GDIZ-Bénin chauffe aussi à blanc la fierté industrielle des Béninois. L’Etat du Bénin se vante d’avoir réussi à exporter depuis deux ans, 600.000 pièces de vêtements ‘Made in Benin’ livrées à la prestigieuse société américaine ‘The Children Place’, 12.000 tenues militaires fournies au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et au ministère de la Défense du Bénin.

Des discussions pour de futures livraisons sont en cours avec plusieurs autres marques de renom telles que KIABI et d’autres enseignes américaines, assurent encore les responsables de la GDIZ-Bénin.

Pour la Phase II de l’agrandissement de cette zone sur 400 nouveaux hectares, 20 nouveaux investisseurs sont en concurrence pour y installer de nouvelles usines.