Les organisateurs du 17ème Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui se déroule du 22 au 25 juin à Luanda, la capitale angolaise, n’ont pas invité les délégués du front Polisario, comme lors des précédents sommets.
Le régime algérien non content de l’exclusion du Polisario, a décidé à la dernière minute, de réduire le niveau de sa représentation en dépêchant à Lunda, son ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Akrab à la tête de la délégation algérienne qui devait être normalement, conduite par le Chef du gouvernement, Nadir Laarbaoui.
En revanche, le Maroc est représenté à ce 17ème Sommet afro-américain placé sous le thème : «Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique», par Karim Zidane, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques.
Composée de responsables d’institutions publiques et d’opérateurs du secteur privé, la délégation marocaine a saisi cette occasion, pour faire connaitre aux participants, la nouvelle Charte de l’investissement et les opportunités offertes par le Royaume dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile, l’aéronautique, l’agro-industrie et les technologies vertes.
Les membres de la délégation marocaine ont également mis en avant, les réformes économiques engagées ces dernières années dans le Royaume, afin de renforcer son attractivité et consolider ses partenariats stratégiques à l’échelle continentale et internationale.
Pour rappel, parmi les groupements et grandes puissances tenant régulièrement des sommets économiques avec les pays membres de l’Union Africaine (UA) seuls l’Union européenne et le Japon tolèrent la présence des représentants de la pseudo-république sahraouie (RASD), en prenant en considération l’invitation par l’UA, des représentants de cette entité fantoche.
Par contre, les États-Unis, la Chine et même la Russie que l’Algérie considère comme un allié et compte parmi ses premiers clients en matière d’armement, n’ont jamais toléré la présence des pantins du régime algérien à leurs sommets que seuls les pays africains qui jouissent d’une reconnaissance officielle aux Nations Unies, sont invités à y participer.