12ème Réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou : la Côte d’Ivoire augmente sa contribution de 400 millions FCFA à 2,5 milliards FCFA

Le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé a annoncé ce lundi à Abidjan, à l’ouverture de la 12ème Réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou, une augmentation de la contribution financière de la Côte d’Ivoire de 400 millions FCFA à 2,5 milliards FCFA, d’après les informations rapportées par le site officiel du gouvernement ivoirien.

Le Partenariat de Ouagadougou est une initiative lancée en 2011 au Burkina Faso par les neuf pays de l’Afrique de l’Ouest francophone dans le but d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale sur leurs territoires.

La douzième Réunion se tient à Abidjan du 11 au 13 décembre sous le thème «Genre et santé reproductive : les stratégies pour un changement social et comportemental en faveur de la jeunesse», avec la présence de nombreux acteurs clés engagés dans la planification familiale/santé reproductive (SR/PF).

En décidant la hausse de sa contribution, la Côte d’Ivoire entend marquer son adhésion à la planification familiale et sa détermination à faire avancer les questions de santé reproductive.

L’accès des femmes à la gratuité de la planification familiale sur toute l’étendue du territoire national, notamment, pour les adolescents et les jeunes dans tous les établissements sanitaires, l’institution de semaines nationales d’intensification de la planification familiale, ainsi que la disponibilité des produits contraceptifs, sont autant de questions que le gouvernement ambitionne d’améliorer, d’après le Premier ministre.

Ce dernier a aussi indiqué que son pays a pris la décision stratégique de prioriser la planification familiale dans le but de contribuer à la régulation de la croissance démographique et à une réduction significative de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. L’objectif visé consiste à accroître le taux de prévalence contraceptive des femmes en âge de procréer, passant de 25,5% en 2022 à 32,3% d’ici la fin de l’année 2025.

Robert Beugré Mambé a, par ailleurs, rappelé les efforts de son gouvernement à renforcer les services dédiés à la mère et à l’enfant, à savoir un programme ambitieux d’investissement en infrastructures, en ressources humaines et la mise en place de stratégies et d’interventions ciblées en faveur des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans.