ONU : Le Maroc remporte haut la main la présidence du CDH au détriment de l’Afrique du Sud

Le Maroc a signé une éclatante victoire ce mercredi 10 janvier à Genève, en remportant haut la main, la présidence du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations unies.

Lors du vote qui s’est déroulé ce mercredi matin à Genève, la candidature marocaine a recueilli les voix de 30 membres de l’organisme onusien alors que son rival, l’Afrique du Sud n’a eu droit qu’à 17 voix seulement. Aucune abstention n’a été enregistrée lors de l’opération de vote.

Dans une allocution, le désormais président du Conseil des Droits de l’Homme, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU,  Omar Zniber a remercié les pays qui ont voté pour le Royaume et exprimé son engagement à privilégier «le consensus» et le «dialogue» durant l’exercice de son mandat d’un an, à la tête du CDH.

Cette élection est un revers retentissant pour les adversaires du Maroc dans le dossier du Sahara, et à leur tête l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Polisario qui ont échoué dans une campagne lancée depuis plusieurs semaines et largement médiatisée par la presse algérienne, à mobiliser les voix nécessaire pour barrer le chemin au Royaume d’accéder à la présidence de cet important organisme des Nations Unies. Même le géant sud-africain a perdu la face dans sa tentative de faire  recaler la candidature du Maroc.

« L’élection du Maroc est un fait historique et une reconnaissance internationale très importante et méritée pour les efforts du Royaume qui a franchi des pas gigantesques dans la consolidation des droits de l’homme et la promotion de la situation de la femme », a confié à la presse, le président du Centre des études hispano-marocaines, Miguel Angel Puyol Garcia.

Pour l’avocat et chercheur marocain, Naoufal Bouamri, cette consécration « était attendue » au regard de la coopération constante du Royaume avec les différents mécanismes onusiens, ajoutant que les réformes initiées par le Maroc sous le leadership clairvoyant du Roi Mohammed VI, notamment la réalisation de la justice transitionnelle et les réformes législatives et institutionnelles, «ont permis au Maroc de jouir de la confiance des membres du CDH pour être ainsi élu à une majorité écrasante face à la candidature de l’Afrique du Sud».