La société civile en Côte d’Ivoire met en place une plateforme baptisée «AGIR POUR LE PEUPLE»

Plusieurs acteurs de la Société civile qui militent pour la défense des intérêts de la population en Côte d’Ivoire ont signé le samedi 9 mars à Yopougon, un protocole d’accord portant création d’une plateforme de la société civile baptisée «AGIR POUR LE PEUPLE» (AGIP).

Les 78 Organisations de la société civile concernées entendent mener de nombreuses actions de grande envergure visant à lutter contre «la cherté de la vie, la gabegie financière au sommet de l’Etat et contre l’impunité des auteurs de détournement des deniers publics».

Elles ambitionnent également d’agir de manière à mettre un terme aux déguerpissements anarchiques et abusifs des populations sans aucune contrepartie ; et à imposer une élection inclusive, juste, équitable et transparente en Côte d’Ivoire, gage d’une réconciliation vraie et durable.

Ces forces vives de la nation auraient eu des travaux de concertation entre le 21 février et le 2 mars pour mettre en place un cadre légal de leur collaboration.

Après la création d’AGIP, les acteurs de la société civile entendent associer à leur combat les acteurs politiques de différents bords et les chefs religieux, sans oublier les leaders d’opinion ; l’objectif étant d’arriver à mettre en place une vraie force incontournable dans le pays en faveur de la population.

Le Président du Comité Ad-hoc, Armand Krikpeu a fait part de la nécessité de «créer une véritable synergie d’action de toute la société ivoirienne dans aucune discrimination. Dans ce combat (…) AGIR POUR LE PEUPLE doit pouvoir réunir toutes les forces vives de la nation».

«Les auteurs politiques en lutte pour le bien-être du peuple, la société civile engagée contre les injustices ainsi que les religieux désapprouvant le mal subi par le peuple doivent pour une fois, ensemble, parler d’une même voix et agir à l’unisson afin que la Côte d’Ivoire redevienne ce qu’elle fut : un havre de paix où le pauvre, le faible, peut côtoyer le riche sans risque d’être écrasé ou exproprié», a-t-il précisé.