Les textes désormais en place pour faire de l’AES un «outil privilégié de défense, de diplomatie et de développement»

Porté sur les fonts baptismaux en septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a consolidé vendredi dernier les textes réglementaires devant hâter son efficacité, dont le projet de texte portant création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), que les chefs d’État de ces trois régimes militaires devraient adopter lors d’un prochain sommet.

Après la tenue d’une nouvelle réunion de ses ministres des Affaires étrangères le 17 mai 2024 à Niamey, la capitale du Niger, l’AES a mis le cap sur l’organisation du 1er Sommet de ses Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Cette Alliance dispose dorénavant des textes fondamentaux devant régir le fonctionnement de sa future Confédération. C’est dans ce sens qu’ont été finalisés «l’avant-projet du Traité portant création d’une Confédération, le projet de communiqué final et du projet de Règlement intérieur du collège des Chefs d’Etat».

Ces textes normatifs seront soumis au 1er Sommet des Chefs d’Etat de l’AES dont la date n’a pas encore été arrêtée. Cette structuration et amélioration des textes de l’AES vise en priorité à faire de ce nouvel ensemble régional un «outil privilégié de défense, de diplomatie et de développement».

Les Etats fondateurs de l’AES ont annoncé leur retrait immédiat de la CEDEAO fin janvier 2024. Une position maintenue depuis fin février 2024 malgré la levée de la plupart des sanctions communautaires imposées par la CEDEAO à ces pays, suite à des coups d’Etat intervenus sur leurs territoires.