Amnesty international dénonce les manquements dans la prise en charge des filles captives ayant échappé à Boko Haram

Des filles et des jeunes femmes nigérianes ayant échappé au groupe terroriste nigérian «Boko Haram», qui les retenait en otages au Nord-est du pays, se sont heurtées à de nouvelles souffrances, y compris, dans certains cas, à un maintien en détention illégale par l’armée, et reçoivent désormais un soutien inadapté alors qu’elles tentent de reconstruire leur vie, déplore Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 10 juin.

Intitulé « ‘Aidez-nous à construire notre vie’ : les rescapées des atteintes aux droits humains commises par Boko Haram et par l’armée dans le Nord-est du Nigeria », ce document présente les résultats de l’enquête menée sur la manière dont les filles ont survécu à la traite et aux crimes contre l’humanité aux mains de Boko Haram, notamment aux enlèvements, mariages forcés et violences sexuelles.

Après s’être échappées de la captivité orchestrée par Boko Haram, explique le rapport, beaucoup d’entre elles ont ensuite subi de nouvelles violations de leurs droits humains au cours d’une détention illégale prolongée imposée par l’armée nigériane, tandis que celles qui n’ont pas été maintenues en détention illégale ont été livrées à leur sort dans des camps de personnes déplacées.

« Ces filles, dont bon nombre sont maintenant des jeunes femmes, se sont fait voler leur enfance et ont subi une longue liste de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres atteintes aux droits humains. Elles font preuve d’un courage remarquable, maintenant qu’elles essaient de prendre le contrôle de leur avenir », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty International.

Le rapport de l’ONG se fonde sur 126 entretiens, dont 76 avec des filles rescapées, qui ont eu lieu en personne, dans le Nord-est du Nigeria, et à distance, entre 2019 et 2024.

Bizarrement les ONG internationales prétendant défendre les droits humains dans le monde comme Amnesty et Human Rights Watch se focalisent souvent sur les pays en développement notamment en Afrique mais observent un mutisme assourdissant sur le génocide en cours dans la bande de Gaza dont sont victimes des dizaines de milliers d’enfants et de femmes palestiniens barbarement massacrés par l’armée d’Israël, le Tsahal, alors qu’un nombre indéterminé d’enfants mineurs sont enfermés sans jugement de puis des années, dans les geôles israéliennes sans faire bouger ces ONG ! Une question qui mérite réponse et à bon entendeur salut.