L’Union européenne s’implique dans la gestion durable du bassin du Mono au Togo

La présidence togolaise s’est félicitée ce mardi 6 mai, d’une concertation stratégique sur la gestion durable des ressources hydriques et énergétiques du bassin togolais du Mono, tenue la veille à Lomé, en présence d’une délégation de l’Union européenne (UE).

Ce rendez-vous a réuni autour d’une même table, en plus des autorités togolaises et des représentants de l’UE, plusieurs partenaires techniques et financiers qui n’ont pas été nommés.

Selon le communiqué de la présidence togolaise, l’objectif de cette rencontre était de jeter les bases d’un projet structurant pour renforcer la coopération transfrontalière entre le Togo et le Bénin, deux pays traversés par le fleuve concerné.

Le projet, porté par l’Autorité du bassin du Mono (ABM), vise des retombées concrètes dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, l’aquaculture et la pisciculture ; et repose sur une approche intégrée axée sur la préservation des ressources naturelles, la prévention des inondations, la valorisation des eaux et l’amélioration des conditions de vie des communautés riveraines, explique également le document.

D’après la ministre togolaise de l’Eau et de l’Assainissement, Mila Aziablé, les différentes parties ambitionnent « de mettre en place un projet structurant, capable d’avoir un impact réel sur plusieurs domaines », étant donné que ce bassin a un « potentiel énorme. »

Pour sa part, la représentation de l’UE au Togo, représentée par Silvia Favret, cheffe d’équipe investissements durables, a souligné l’importance de bâtir une coopération régionale solide, ajoutant que «nous commençons un chemin commun avec l’ABM, le Togo et le Bénin pour faire de ce bassin un symbole de coopération et de meilleure qualité de vie pour ses habitants», ajoute le communiqué.

La présidence togolaise a annoncé que dans les jours à venir, une nouvelle concertation élargie rassemblera les ministères en charge de l’Agriculture, de l’Environnement, des Mines et des Ressources énergétiques, en vue de mieux cerner les problématiques spécifiques du bassin et d’identifier des solutions durables, adaptées aux réalités locales.

À l’heure où les défis climatiques et la pression démographique s’intensifient, ce projet marque une avancée importante dans la gestion conjointe des ressources partagées entre le Togo et le Bénin, conclut le communiqué.