L’Ambassadeur du Burkina Faso près les Etats-Unis d’Amérique, Kassoum Coulibaly, a présenté, la semaine passée, ses lettres de créances signées du Chef d’Etat burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, au Président américain Donald Trump, selon un communiqué publié samedi 26 juillet par l’ambassade burkinabè.
Cette source a affirmé que, dans sa lettre envoyée au Département d’Etat, dans le cadre de la cérémonie de remise des lettres de créances à la Maison Blanche, Coulibaly a évoqué « la question épineuse » relative au terrorisme qui endeuille au quotidien des familles burkinabè et de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
«Mon pays fait face, depuis une décennie, à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, alimentée par des actions terroristes du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans et ses satellites (GSIM/JNIM/RVIM, des ramifications d’Al Qaeda) et de l’État Islamique au Grand Sahara et ses connexions (EIGS/PSEI/WSEI, allié à Daech) qui menacent notre existence par le massacre des populations et les velléités de déstabilisation de la région » a-t-il notifié.
L’ancien ministre de la Défense a aussi souligné qu’avec l’avènement du Capitaine Traoré, la lutte contre l’insécurité a toutefois pris une nouvelle tournure.
D’après ses propos, « sous le leadership du Président (…) Traoré, et grâce à la mobilisation des forces vives de la Nation, des avancées significatives ont été enregistrées, notamment dans la reconquête du territoire et le retour progressif de milliers de personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine. »
Le diplomate burkinabè a laissé entendre que son pays s’emploie à bâtir un État plus sûr, plus souverain et plus résilient, en comptant sur ses propres ressources, mais également sur des partenariats stratégiques fondés sur l’égalité et la confiance mutuelle».
De son côté, et en réponse aux propos de l’ambassadeur, Trump qui ne s’intéresse que peu à la sécurité des pays africains, a affirmé que «nos deux Etats partagent un intérêt pour l’amélioration de la prospérité de nos nations. Nous avons des opportunités de collaboration dans des domaines tels que le commerce, l’énergie, les mines et les télécommunications».
Pour rappel, le 27 mai dernier, le Sous-secrétaire d’État américain pour l’Afrique de l’Ouest, Will Stevens a effectué une visite officielle à Ouagadougou pour baliser la voie à des projets américains dans ce pays ouest-africain.