La Confédération des États du Sahel (AES) a dénoncé, lundi, la violation de son espace aérien par un aéronef appartenant à l’Armée de l’Air de la République fédérale du Nigeria, de type C130, lequel a été contraint de se poser, la veille, à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, à la suite d’une situation d’urgence en vol.
Selon le communiqué de l’AES, signé par le président malien, le Général d’armée, Assimi Goïta, également président en exercice de la Confédération, l’avion militaire avait à son bord deux membres d’équipage et neuf passagers, tous des militaires.
Le texte souligne qu’une enquête a été immédiatement ouverte par les services compétents burkinabè et a permis de mettre en évidence l’absence d’autorisation de survol du territoire burkinabè pour cet appareil militaire.
L’AES qui a condamné « avec la plus grande fermeté cette violation de son espace aérien et de la souveraineté de ses États membres », affirme avoir pris des dispositions pour sécuriser son espace aérien.
« Des dispositions sont prises pour garantir la sécurité de l’espace aérien confédéral, la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses États membres, ainsi que la sécurité des Populations de la Confédération AES », indique le communiqué.
Par ailleurs, le texte mentionne que, sur instruction des Chefs d’Etat, les défenses aériennes et antiaériennes de l’espace confédéral ont été mises en alerte maximale et autorisées à neutraliser tout aéronef qui violerait l’espace confédéral.
Pour rappel, sur demande des autorités de Porto-Novo, les forces armées nigérianes sont intervenues au Bénin pour aider l’armée béninoise à maitriser les putschistes qui ont été tenté de s’accaparer le pouvoir dimanche 7 décembre.
