La réforme de l’OMC au centre des débats de la 2è édition du Forum d’affaires de la ZLECAf à Marrakech

En marge de la deuxième édition du Forum d’affaires de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui se tient les 11 et 12 décembre à Marrakech, 16 ministres africains ont tenu le jeudi, une réunion consacrée à la discussion de la réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et d’autres sujets d’intérêt commun, indique les organisateurs dans un communiqué.

L’objectif de ces débats, ajoute la même source, a été de «consolider la position africaine sur les principaux sujets qui seront à l’ordre du jour de la 14ème conférence ministérielle de l’OMC, qui se tiendra en mars 2026 à Yaoundé au Cameroun, et ancrer la coordination et le travail collectif au sein du Groupe africain».

Présidée par le Maroc et modérée par le Mozambique, coordonnateur du Groupe africain de l’OMC, cette réunion a connu la participation d’une trentaine de délégations africaines, dont 16 conduites par des ministres. Les discussions se sont basées selon le communiqué, sur «le document consolidé du Groupe africain récemment publié à l’OMC, qui couvre les positions africaines sur les principales thématiques » de l’Organisation Mondiale du Commerce.

Les intervenants ont réitéré «l’attachement de l’Afrique à un système commercial multilatéral ouvert, juste, inclusif, non discriminatoire et fondé sur des règles» équitables et équilibrées. Ils ont aussi mis l’accent sur «l’importance de préserver le traitement spécial et différencié (TSD) pour les pays en développement et les PMA, afin de garantir un développement inclusif et durable » soulignant «la nécessité de dépasser les mesures commerciales restrictives et unilatérales, qui sont perçues (en Afrique) comme un obstacle à la reprise économique et à la stabilité des chaînes d’approvisionnement».

Abordant la réforme de l’OMC inscrite à l’ordre du jour de cette rencontre ministérielle, les participants ont souligné la nécessité que cette dynamique soit «guidée par le développement» et contribuer à «renforcer la transparence, préserver la fonction de règlement des différends et doit être basée sur le consensus et l’implication de tous les pays membres» de l’OMC.

Les débats de la rencontre de Marrakech ont également porté sur les questions liées à l’agriculture et la sécurité alimentaire, les subventions à la pêche, le commerce des services et le commerce électronique, conclue le communiqué.