Un an après l’attaque de Grand Bassam, en Côte d’Ivoire, qui avait fait 19 morts le 13 mars 2016, les autorités ivoiriennes ont procédé ce lundi, à l’inauguration d’une stèle érigée en hommage aux victimes de cette attaque terroriste.
Grand Bassam, la cité balnéaire proche d’Abidjan, la capitale, a accueilli des centaines de personnes venues prendre part à la cérémonie qui était précédée par une marche silencieuse.
La stèle portant le nom des victimes a été inaugurée par le maire Georges Ezaley qui a lu le nom des femmes et des hommes ivoiriens, allemands, libanais ou français qui étaient tombés sous les balles des terroristes. Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a, pour sa part, déposé une gerbe à l’entrée de la cité balnéaire en présence des familles des victimes et de quelques personnalités politiques.
«Grand Bassam renaît et avance. Mais toute la Côte d’Ivoire doit aller de l’avant et nous devons combattre de manière résolue le terrorisme (…) Je suis heureux de constater que, un an après, Bassam est debout, les gens ne se sont pas laissés abattre par cette attaque terroriste lâche (et) la vie revient», a déclaré le vice-président.
Les forces spéciales qui avaient réussi à neutraliser les djihadistes avaient enregistré deux morts dans leurs rangs. Ce lundi, l’heure était également au recueillement dans la base principale des Forces spéciales de Côte d’Ivoire à Adiaké (Sud-Est) en hommage solennel aux frères d’armes morts. D’après la presse locale, les Ivoiriens reconnaissent que l’intervention rapide des forces de sécurité, a permis de limiter le nombre de victimes.
Cette attaque, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est est le premier de ce type à être perpétré sur le sol ivoirien.