Fin des travaux de la 3ème conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine présentés à Lomé

L’Alliance Politique Africaine (APA) a tenu hier lundi 2 juin à Lomé, la capitale togolaise, sa troisième conférence ministérielle placée sous le thème : «Place de l’Afrique dans un Monde en Mutation: Enjeux d’un Repositionnement Stratégique et Diplomatique».

Les travaux de ce rendez-vous diplomatique, qui a rassemblé plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays membres, a abouti à une déclaration de Lomé, laquelle a été présentée au Président du Conseil des ministres du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, par une délégation reçue en audience à l’issue de la conférence.

Ladite délégation était composée des ministres des Affaires étrangères du Mali et du Niger, de la vice-ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), des ministres délégués aux Affaires étrangères du Libéria, du Tchad et du Burkina Faso.

«Ces diplomates africains ont présenté au Président du Conseil des ministres, les conclusions des travaux de cette troisième conférence ainsi que la déclaration de Lomé y afférente, laquelle vise à renforcer la voix de l’Afrique sur la scène internationale dans un contexte mondial marqué par de profonds bouleversements géopolitiques », indique un communiqué de la présidence togolaise.

L’APA est une plateforme informelle de concertation, de dialogue politique, de coopération multidimensionnelle et d’action collective, créée à l’initiative du Togo, à l’issue d’une conférence ministérielle de haut niveau tenue à Lomé le 3 mai 2023, lit-on sur son site.

Pour la présidence togolaise, cette plateforme est un cadre stratégique de coopération entre États africains animés par l’idéal panafricain et décidés à s’autodéterminer dans leurs choix politiques et diplomatiques.

L’Alliance compte dix Etats membres, en l’occurrence : l’Angola, le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée Conakry, la Libye, le Mali, la Namibie, la République Centrafricaine, la Tanzanie, et le Togo.