Un Conseil des ministres, réuni en session ordinaire ce mercredi 6 août à Bamako, a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2024-037 du 27 décembre 2024 portant loi de Finances pour l’exercice 2025, et ce dans la suite d’un rapport présenté par le ministre de l’Economie et des Finances.
Le compte rendu de la réunion justifie cette modification de la loi de Finances initiale 2025 par l’intégration des mesures nouvelles au niveau des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie.
La modification des recettes porte, informe le gouvernement, sur l’inscription d’un montant additionnel provenant de la contribution du Programme Moderne de Contrôles des Importations ; du report des recettes exceptionnelles versées par les sociétés de téléphonie ; ainsi que du Fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social.
Les autorités annoncent ainsi un montant de 2 739,697 milliards de francs CFA des recettes budgétaires rectifiées, contre 2 648,900 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 90,797 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 3,43%.
Concernant les dépenses, la modification porte sur la prise en compte des mesures nouvelles relatives à la réaffectation d’une partie des crédits initialement inscrits aux opérations de sécurisation du territoire national ; ainsi qu’au financement des projets d’infrastructures de base et de développement social.
Les dépenses budgétaires s’élèvent à 3 279,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectificative contre 3 229,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 50 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 1,55%.
Le Conseil se félicite du fait que la loi de Finances rectifiée dégage un déficit prévisionnel de 540,189 milliards de francs CFA contre 580,986 milliards de francs CFA, soit une diminution de 40,797 milliards de francs CFA.