Le Royaume du Maroc a organisé, jeudi 25 septembre à New York, conjointement avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Bureau des Nations Unies pour la Coopération Sud-Sud, un Side-Event de haut niveau sous le thème : « la connectivité africaine : la voie pour l’intégration du continent », rapporte la diplomatie marocaine.
Tenu en marge de la 80è session de l’Assemblée Générale de l’ONU qui se tient à New-York, cet évènement a connu la participation de plusieurs chefs d’Agences internationales spécialisées et de ministres africains, dont le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
D’après le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, cette rencontre a été l’occasion de replacer la thématique de la connectivité africaine au centre des discussions multilatérales, et de contribuer au plaidoyer international pour une Afrique résiliente et prospère, tout en soulignant le rôle stratégique de la connectivité africaine dans la réalisation des agendas régionaux et internationaux, y compris l’agenda 2030 pour le développement durable et l’intégration africaine.
Les participants ont relevé que l’Afrique connaît une transformation économique et sociale sans précédent, portée par des initiatives et des projets continentaux transformateurs, dont la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Toutefois, pour eux, cette dynamique serait freinée par un déficit de connectivité qui limite le potentiel d’intégration et de croissance d’un continent qui dispose de tous les atouts et ressources pour émerger et emprunter le chemin d’une croissance durable bénéfique à tous les pays du continent.
La faiblesse et l’insuffisance des infrastructures (routes, chemins de fer, ports, aéroports modernes…) ; les coûts élevés de transport, l’accès limité à l’électricité, sont entre autres les défis relevés par ces participants qui ont aussi souligné les atouts de l’Afrique dont son potentiel énorme dans le domaine de l’énergie et plus particulièrement les énergies renouvelables.
L’Afrique reste le continent le moins connecté dans le monde, conclut le communiqué, citant l’Union internationale des télécommunications qui affirme que seulement 38% de la population du continent était connectée en ligne en 2024, bien en deçà de la moyenne mondiale qui est de 68%.