La visite d’une mission belge en Côte d’Ivoire se solde par la signature d’une série d’accords économiques

La Côte d’Ivoire et la Belgique ont signé une vingtaine d’accords privés et publics, à l’occasion d’une visite de trois jours d’une importante mission belge, qui a pris fin ce mercredi.

La cérémonie de signature d’accords bilatéraux, au palais présidentiel d’Abidjan, a été co-présidée, mercredi, par le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et Son Altesse Royale la Princesse Astrid de Belgique (à la tête d’une délégation de plus de 200 personnes dont des ministres et des hommes d’affaires représentant plus de 100 entreprises).

Les domaines concernés sont, entre autres, le transport aérien, la protection de l’environnement, la promotion des investissements, l’énergie, les infrastructures, le développement du secteur de l’électricité et portuaire.

Le séjour de la délégation belge a été une occasion pour saluer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. Pour le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly, la mission belge en Côte d’Ivoire a été «un message de confiance à l’égard d’un pays qui montre sa capacité de rebond après une décennie de crise».

​Selon les statistiques du gouvernement ivoirien, les échanges commerciaux entre la Belgique et la Côte d’Ivoire ont grimpé de 72% entre 2012 et 2016, passant de 298 milliards de francs CFA (454 millions d’euros) à 514 milliards de francs CFA (783 millions d’euros). La Belgique figure, depuis 2012, parmi les cinq premiers investisseurs européens en Côte d’Ivoire.

Les deux pays se sont engagés à œuvrer pour la consolidation et le raffermissement de leurs relations. De l’avis de Daniel Kablan Duncan, vice-président ivoirien, les échanges entre les deux pays, restent, «bien en deçà de nos potentialités et de nos ambitions légitimes».

Cette mission princière en Côte d’Ivoire est la deuxième en Afrique, après celle qui s’était rendue en Afrique du Sud en 2013. L’objectif derrière ces actions est d’aider des entreprises belges à saisir des opportunités dans les pays hôtes.