La BAD et KCB Bank unissent leurs forces pour stimuler la finance verte et le commerce au Kenya

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et KCB Bank Kenya Limited ont conclu un accord de financement de 150 millions de dollars pour soutenir la finance verte et accélérer les investissements climato-intelligents au Kenya, indique jeudi la BAD dans un communiqué.

Cet accord renforcerait la capacité de financement du commerce de KCB au sein du secteur en pleine croissance des petites entreprises et des banques d’affaires au Kenya.

L’accord de financement comprend une facilité de dette subordonnée de 100 millions de dollars qui renforcera le capital de catégorie II de KCB Kenya, consolidant son rôle d’intermédiaire financier clé dans les secteurs stratégiques et soutenant son objectif d’allouer 25 % de son portefeuille à des initiatives vertes (énergies renouvelables, infrastructures, agriculture) d’ici à 2031.

Avec une garantie de transaction de 50 millions de dollars, la BAD couvrira jusqu’à 100 % le risque de non-paiement lié aux lettres de crédit et autres instruments de financement du commerce émis par KCB au profit des banques confirmatrices, sécurisant ainsi les échanges.

Alex Mubiru, directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Est, a salué le leadership de KCB en matière de développement durable, soulignant l’engagement commun à favoriser une croissance économique respectueuse de l’environnement au Kenya et dans la région.

Pour sa part, la directrice générale de KCB Bank Kenya, Annastacia Kimtai, a déclaré que « ce partenariat marque une étape importante dans notre démarche de développement durable, (…) il renforce notre engagement à accroître les prêts verts et nous permet d’amplifier notre impact, de catalyser l’investissement privé et de soutenir l’objectif du Kenya d’atteindre zéro émission nette d’ici à 2050. »

La collaboration entre les deux parties devrait produire des résultats porteurs d’impact pour les PME, les entreprises détenues par des femmes et les projets résilients au climat, notamment un accès élargi au financement à long terme, la création d’emplois et une meilleure résilience aux chocs économiques, souligne le communiqué.

Il est noté que, l’année dernière, KCB a décaissé 402 millions de dollars de prêts verts, faisant passer son portefeuille vert à 21,32 %, contre 15 % en 2023.