Coronavirus : Fermeture des établissements scolaires et universitaires en Côte d’Ivoire

Les établissements scolaires et universitaires ont été fermée en Côte d’Ivoire qui compte désormais six cas confirmés de personnes contaminées par le coronavirus (Covid 19), indique un communiqué lu ce lundi 16 mars par le Secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau.

«Il ressort, à la date du 16 mars, que six cas confirmés ont été enregistrés à Abidjan. Tous ces cas, importés de France et d’Italie dont deux cas secondaires à Abidjan, ont été pris en charge par les services sanitaires», a rassuré le secrétaire général de la Présidence, à l’issue d’un conseil extraordinaire du conseil national de sécurité (CNS).

«Le premier cas est guéri et l’état de santé des autres ne suscite pas d’inquiétudes», a-t-il affirmé.

A l’issue de la réunion du CNS, présidée par le président Alassane Ouattara, et à laquelle a pris part le Comité des experts du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le gouvernement ivoirien a décidé la fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une période de 30 jours à compter du 16 mars 2020 à minuit.

Aussi, les autorités ivoiriennes exigent également la fermeture des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle et l’interdiction des rassemblements de population de plus de 50 personnes pour une période de 15 jours renouvelable à compter du 18 mars 2020 à minuit.

Le gouvernement ivoirien suspend également à partir de la même date et pour le même délai, «l’entrée en Côte d’Ivoire des voyageurs non ivoiriens en provenance des pays ayant plus de 100 cas confirmés de maladie à coronavirus (Covid-19)».

Enfin, «les ressortissants ivoiriens et les résidents permanents non ivoiriens seront soumis à une mise en quarantaine obligatoire pour 14 jours dès leur entrée sur le territoire ivoirien dans les centres réquisitionnés par l’Etat».

Pour le suivi de la mise en œuvre de ces mesures et leur adaptation à l’évolution de la situation, un Comité de suivi a été mis en place sous la houlette du Conseil national de sécurité.