UEMOA: La BRVM relève ses ambitions pour 2016

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, a achevé l’année 2015 avec tous ses indicateurs au vert. Le volume de ses transactions a cru de +47 % (336 milliards de FCFA) par rapport à 2014, son indice composite a progressé de 17,77 % en monnaie locale, tandis que sa capitalisation a atteint 7500 milliards de FCFA, soit une progression de 18,67 % par rapport à l’année dernière.

Sur la base de ces performances, a déclaré le DG de la bourse panafricaine, Edoh Kossi Amenounve, «la BRVM va évoluer encore en 2016 dans des conditions économiques favorables».

A ce titre, la bourse commune aux huit Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été classée première bourse africaine en termes de performance de ses indices, toutes monnaies confondues.

Ces données ont été révélées ce jeudi, par le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, lors de la présentation, à la presse, du bilan des activités de la bourse en 2015.

Amenounve a expliqué que cette situation a été favorisée par un contexte économique et financier favorable dans la sous-région ouest-africaine et particulièrement en Côte d’Ivoire où le pays a enregistré un fort de taux de croissance situé entre 8% et 9% sur les trois dernières années. Aussi, a-t-l ajouté, «l’UEMOA jouit d’une stabilité monétaire et affiche une certaine résilience aux chocs exogènes alors que les autres marchés africains ont subi de plein fouet les effets de la baisse des prix des matières premières et du baril de pétrole».

Fort de cette position, la BRVM vise désormais, pour cette année, un volume de transactions de 400 milliards de FCFA, notamment les ventes et les achats sur le marché, et une capitalisation à hauteur de 8.000 milliards de FCFA.

A côté de cela, la bourse travaillera pour l’admission de nouvelles sociétés à la cote, la mise en place d’un compartiment pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises à fort potentiel de croissance. Le lancement des obligations de la diaspora en vue de financer des travaux d’investissements en infrastructures, figure aussi parmi les défis à relever cette année.